(peut-être la plus belle journée de notre séjour!)
Deux jours de soleil de suite! C'est formidable!
Il fait jour très tôt, et encore plus lorsqu'il n'y a pas de nuages!
On décolle vers 10h30 comme d'habitude (on est toujours bien décalés, nous mangeons tous les jours vers 14h et 20h le soir) direction Tálknafjörður pour sa source chaude qui se trouve 4 km au nord sur la piste 617 à Pollurinn. Il y a souvent un panneau qui indique une zone de baignade mais pas ici, il y a juste un petit panneau bleu et jaune avec écrit dessus "Pollurinn" comme on peut le voir partout pour les noms des fermes et des lieux-dits.
La source est au-dessus de la piste, on ne la voit donc pas depuis le bas.
Il y a une cabane en bois avec une douche super (trop) chaude et des vestiaires.
De plus, nous sommes seuls, le couple de retraités islandais avec leur fourgon aménagé sont partis juste après notre arrivée, les bassins sont donc à nous! La température des bassins est différente, il y en a un où l'eau fait bien 45°C, trop chaud pour que ce soit agréable, c'est déjà une souffrance d'y mettre les pieds. Les autres bassins sont plus adaptés à la baignade, l'eau doit y faire 38°C et 40°C environs, le top.
Nous nous y prélassons un long moment.
Un grand soleil, trois petits bassins, une jolie petite cabane en bois aux couleurs du Nord et une vue magnifique sur les montagnes et le fjord... Elle est pas belle la vie?!
Eglise deTálknafjörður. Encore une église moderne. Je trouve ça génial en Islande, en arrivant dans chaque nouvelle commune, on se demande à quoi va bien pouvoir ressembler l'église...?!
"Y sont fous ces islandais!"
(dixit criticakouatix)
J'aime leur goût pour leurs orgues basaltiques et leur présence dans l'architecture.
Nous partons ensuite vers l'épave du Garðar BA 64 échoué sur les berges de l'Ósafjörður. (au fond du Patreksfjörður).
Marrant mais pas transcendant, on pensait manger là mais c'est infesté de moucherons!
Du coup, on bouge et on continue la route (enfin la piste) en direction de Rauðisanður, une immense plage de sable jaune. Nous pique-niquerons sur le trajet, la table posée au soleil au milieu des mousses islandaises si bizarres.
En arrivant sur le parking de la plage, un bus et un grand nombre de touristes sont déjà là... ca me rappelle les petites plages corses tranquilles où le plus dur est de trouver une place pour se garer, parfois comme on peut.
Des os de baleines et autres mammifères marins ramassés sur la plage.
Bon, la plage est immense et finalement on est vraiment peinards. Elle peut paraître assez anodine pour nous français car le sable est "banalement" jaune, chose très habituelle chez nous (même si ce jaune est tout de même assez sympa) mais ici la grande majorité des plages sont noires!
C'est donc quelque chose d'assez rare. (nous en verrons d'autres, mais moins belles).
La mer qui fait des dessins. Elle est super forte vous trouvez pas?!
Quelle foule... "où c'est que j'vais bien pouvoir mettre ma serviette...?!"
Nous faisons une longue balade tranquille, nous profitons du soleil, de la légère brise qui souffle et marchons au bord des vagues.
Mme Critik est contente, il faut (enfin) très beau!
On ne s'est pas baigné, l'eau de la piscine ce matin était nettement meilleure!
Le club des 5 en Islande!
Mais l'heure tourne et les falaises aux macareux nous attendent! Et il faut encore "se farcir" 40 km de pistes avec parfois de bons gros nids de poules...
Au bout d'un moment, ça gave un peu toute cette tôle ondulée, les nids de poule, la poussière et le calif' qui vibre comme un marteau-burineur...
Vivement les routes goudronnées!!!
Nous arrivons à Látrabjarg à 17h30. le parking se trouve sous une grande antenne, il y a un bâtiment et les falaises sont toutes proches et partout autour. Il y a une quinzaine de voitures et un petit bus.
Un peu de lecture pour ceux qui ne regardent que les photos...!
Les falaises ne sont pas très hautes (je m'attendais à 400 mètres comme annoncé dans les guides, mais en fait c'est bcp plus loin à pied pour les voir).
Nous empruntons le sentier qui monte en longeant les falaises et on tombe très vite sur des macareux. Nous avions pris la longue-vue et les jumelles, chose inutile car on peut ramper et les approcher à moins d'un mètre!!! C'est assez magique de pouvoir observer ces magnifiques oiseaux si colorés et si sympathiques. Ils ne sont même pas inquiets, presque curieux voir même cabotins car ils sortent de leur terrier juste en-dessous pour nous observer et prendre des poses pour les photos!
Les macareux volent très mal, ils arrivent de la mer à une vitesse supersonique avec un battement d'ailes très rapide et on a vraiment l'impression qu'ils se crachent contre la falaise car ils ne ralentissent absolument pas en arrivant! Ils ont corps épais et trapu et de petits ailes, ils planent à peu près aussi bien qu'une clé à molette!
Par contre, j'ai lu qu'ils étaient capables de plonger jusqu'à 60 mètres de profondeur! 
(J'aime beaucoup cette photo).
On pourrait être plus mal installé!
Les enfants sont restés à plat-ventre devant leur show un très long moment, ce fut un moment incroyable!
Nous avons également vu des guillemots et des pingouins torda qui ne nichent pas sur le haut des falaises comme les macareux mais en dessous, plutôt à mi-hauteur.
ce sont également de très beaux oiseaux, surtout les pingouins torda que je trouve très élégants avec leur double liseré blanc sur le bec.
A quoi songent les macareux...?
En cette fin de journée, nous avions une lumière rasante assez irréelle.
Un pingouin torda entouré de deux guillemots.
Ce n'est probablement pas la première couvée.
Un beau pingouin torda qu'on reconnaît très facilement à son bec plus large et bicolore.
Un des rares endroits au monde où il est possible d'observer les terriers des macareux. (bonjour l'intimité!
)
Le couleur de leurs "chaussettes" est assez hallucinante!
Et oui, les macareux ont les yeux bleus!
L?Islande est leur île: 5 à 6 millions de macareux contre 300 000 islandais!
A 19h passés, nous sommes allés poser le calif' sur le camping gratuit de Brunnaverstöd qui se trouve à 2 km des falaises. (nous étions passés devant à l'aller).
Pas de douches (on s'en fout on s'est lavé ce matin à Pollurinn!
) et dommage, les WC étaient "out of order" (ils seront réparés par un Ranger le lendemain) mais bon on ne va pas se plaindre, c'est gratuit, il y a de l'eau (tiède dans le meilleur des cas mais ça dégraisse quand même mieux la vaisselle que l'eau à 5°C) et le cadre est superbe, en bord de mer et sous les petites montagnes. De plus, la pelouse est bien plate et immense, on est donc très espacés les uns des autres. (d'autant plus que "tous les autres" doivent être 3 ou 4 véhicules au total, répartis sur un champ d'un hectare peut-être et comme les WC sont morts, il n'y a pas un grand intérêt à s'y coller...)
Bref un bon plan pour bivouaquer.
Notre voisin nous avait donné cette petite bouteille de champ' à ouvrir en principe au sommet du Vatnajökull.
Nous avons finalement pensé que c'était le bon moment pour terminer cette magnifique journée en beauté...!
(Merci Bobo! 
)Demain nous repartons en direction de Varmahlíð pour notre rendez-vous avec les copains (en combi T4 syncro) pour descendre le célèbre Kjölur, la piste 35 qui traverse l'île du nord au sud.
(et avons également su nous adapter)
, vérifier la pression des pneus et laver le Calif'.
)
et on va avancer un peu, si vous êtes d'accord!) sera autrement plus rempli! 
), je roule devant, Pico suit et Stéphane ferme la marche.
, prix prohibitif (1600 ISK/adulte, vu les prestations c'est carrément du racket!), deux WC, deux éviers et pas d'eau chaude. (sauf aux douches si on est dans les premiers... La cadre serait bien si certaines parties du camping ne ressemblait pas à une déchetterie...)
Les couleurs sont hallucinantes, j'avais pourtant vu pas mal de photos sur internet et je mettais ces effets visuels "estompés" sur le compte du mauvais rendu de l'écran d'ordi... et bien pas du tout, on voit vraiment en vrai ce que vous voyez sur l'écran et on a l'impression que nos yeux ne font plus la mise au point... 
), un pot de skyr aux fraises des bois (si si!) et dodo!
)
