J'espère que tu avais ton filet anti-mouches sur la tête
Tour 2012 (comme ça au moins le titre est sobre)
Modérateurs : Myriaðe, Souricette
Pas de filet anti-mouches, non, ni ici ni à Myvatn-2011. Pas assez de mouches que pour être vraiment incommodé. Ou pour en manger maladroitementsteph a écrit :Wouhou, pas trop longue cette vidéo! Didon tu as perdu le goût des cascades?
J'espère que tu avais ton filet anti-mouches sur la tête
Quant aux cascades, je les adore toujours, mais sur place
Un peu déçu par leurs vidéos...boya64 a écrit :Aaaaaaaaah ! Enfin Vimeo refonctionne !
Pas mal, belle qualité d'image, avec ton APN ?
Oui mais non, si Vimeo déconne, je comprends pourquoi mes vidéos ne sont pas encore en tête des visites !
Pas d'APN sinon, un vrai caméscope full HD. C'était la petite folie pour ce voyage... (vu que finalement je ne l'utilise pas en-dehors !!). Je voulais pouvoir ramener de "belles" images et pouvoir me retrouver face à Dettifoss pendant une minute, voire plus en faisant une boucle, juste pour rêver dans mon salon.
C'est vrai que techniquement, ce caméscope enterre mon APN. Mais pour le reste je suis un peu déçu par ce que j'ai ramené comme vidéos. C'est assez plat et inintéressant la plupart du temps. Je dois encore jouer avec les améliorations d'images aussi. C'est l'étape 3
Maintenant, pour en revenir sur les APN, un futur voyage se fera plutôt avec un APN doué en vidéo (façon Olympus / Panasonic), parce que trimballer les deux, c'est un peu casse-bonbon, même avec une sherpatitine. Et résistant à la flotte aussi
D'autant que tous ces machins ne fonctionnent pas avec les mêmes batteries, les mêmes chargeurs... et je te parle pas des déchargements des cartes SD de tout ce beau monde (jusqu'à 5 !!).
[oui je sais j'ai des problèmes existentiels super-importants
]edit : et encore, sur Vimo, c'est limité à du 720p/30 images/s, la vidéo de base étant en 1080/50p.
Jour 8 : the flies are alive [but James Brown is dead]
(en fait, Bifidusse il boit avant de pondre ses titres, c?est pas possible autrement)
(ça y est, j?ai 10 vues sur Vimeo de ma dernière vidéo et je me prends déjà pour Alain Delon, tsss)
J?hésite.
Est-ce que je vous fait la sempiternelle et interminable introduction narrative habituelle, se basant sur les hauts faits musicaux de ce week-end, ou bien vous narrai-je sans plus attendre le fin récit de cette délicieuse huitième journée ? Résisterai-je à l?envie de placer des mots abscons comme panégyrique ou obséquieux ? (non mais juste pour le fun et pour me faire croire que je suis cultivé, soyez sympas, c?est une ?uvre de charité, pensez à mon bien-être moral).
Concours : le premier qui trouve la référence subtile dans le titre gagne un Orval à la prochaine rencontre IRL (in real life).
(eeeeeeh, y?a de nouveau de l?Orval dans mon supermarché préféré ! Le rayon était vide et le nombre de clips est rationné, mais ça y est, le savoir-faire trappiste revient, ô joie)
Bon, où en étions-nous donc ?
Au jour 8.
Qui vient après le jour 7.
Et avant le jour 9.
(je sens que je vais regretter de ne pas avoir fait d?intro inutilement pertinente, ça me démange)
(oui, inutilement pertinente, ça veut dire quelque chose, si)
(quoi exactement je ne sais pas, mais dans ma tête je sens que ça veut dire quelque chose)
Itinéraire :
Oui, je sais, je reviens un peu sur les pas sur lesquels je suis déjà revenu hier. J?ai élaboré mon trajet à la va comme je te pousse et j?ai oublié d?en optimiser les différentes options.
Je pars donc du camping à mouches avec comme objectif de rejoindre le nord.
Vu la journée qui m?attendait, je pensais me lever tôt. Finalement c?est péniblement que je sors de ma Titine-cocon vers 8h. C?est déjà la rush hour aux douches. En même temps, le camping (j?allais écrire « parking? » mouarf) est plein et de ce côté-ci de notre résidence sur pelouse, il y a 3 douches.
C?est peu.
C?est donc un peu l?usine et mieux vaut ne voir le passage à la douche que comme un acte purement utilitaire, veillant à éviter odeurs de chacals et autres grattements intempestifs, que comme un moment de relaxation permettant de se réveiller en douceur.
Se réveiller en douceur, tu fais ça chez toi, ici, tu t?es pas en vacances, t?es là pour faire des photos alors cesse de chouiner et va bosser, faignasse !
(oups? je me replonge un peu trop dans l?ambiance moi?)
1500 ISK le camping Titine + conducteur. Douches à l??uf cuit dur gratuites.
Vue de Titine depuis les douches.
(j?ai donc fait une photo depuis les douches, oui, et alors ?)
Le petit déj sera avalé sur le même mode, à savoir que le petit-déj avec sélection de fromages (Tomme de montagne, Camenbert normand, Cantal, petit chèvre cendré coulant?) et de charcuteries (saucisson à la bière d?Orval, jambon italien?), tu fais ça chez toi. Ici le but est d?ingurgiter assez de calories et je me contenterai d?un subtil combo barre de céréales - ?uf dur ça me rappelle la douche) - tartine faux saucisson.
J?éviterai au passage de me manger un ou plusieurs mouches.
(mouche en lévitation)
Et donc il est 10h quand je décolle.
Mais comment ils font les campeurs qui partent à 8h ? Ils ne dorment pas ? Ne se lavent pas ? Ne mangent pas ? (oh non, quelle vision horrible !).
Bref.
Je me casse.
Objectif : lune.
(ah non, ça c?est Tintin, désolé)
Objectif, donc : Godafoss.
(OUI JE SAIS, ENCORE)
Mais très rapidement, la route que j?emprunte me fait passer devant Höfdi.
(passée à la postérité dans la banlieue liégeoise avec la célèbre expression « Hödfi m?gamin, ké n?affaire ! »).
Je résiste.
Car Höfdi-m-gamin, j?ai quand même vu ça (survolé ça) l?année passée. ça a l?air super joli mais aussi super long (genre il faut marcher de longues et harassantes minutes pour tout découvrir).
Puis j?ai Godafoss à aller (re)voir.
Mais je résiste.
Pourtant, c?est joli.
Même la route est sympa.
Grmbl.
Quelques centaines de mètres plus loin, je passe devant Kalfaströnd
BON D?ACCORD JE CRAQUE.
Je vais de nouveau exploser mon itinéraire, mais ce serait dommage de ne pas profiter de cet endroit et du temps merveilleux qu?il fait (bêêêêk, je vais encore devoir me tartiner de crème solaire, bêêêêk)
Spéciale dédicace pour Steph, donc, voici quelques passages myvatniens en plus
(pour Myriade c?est un peu plus bas)
(au passage vous devenez difficile les filles, hein)
()
Kalfaströnd, donc. Un des nombreux endroits entourant le lac aux mouches.
Repris du Petit Futé : A Kálfaströnd, et en face à Höfdi, sur la rive est de Mývatn, sont visibles les restes d?un lac de lave, moins impressionnants toutefois que Dimmuborgir. Dans le lac se dressent de curieuses colonnes rougeâtres colorées par le lichen. Cette presqu?île boisée, s?avançant dans le lac, est aussi l?un des meilleurs endroits pour observer de nombreux canards. La route décrit un cercle et est très facile d'accès. Au sud-est s?étend une vieille coulée de lave, désertique et grise, appelée la « vieille Laxá », issue du volcan bouclier Ketildyngja.
http://www.petitfute.com/adresse/etabli ... ret-myvatn
Première photo de l?endroit : le tableau des flugar que l?on peut croiser (un flugar étant ces machins qui volent, genre les canards, les chicken Mc Nuggets et autres pigeons, enfin, si j?ai bien tout compris).
Cela permet aux incultes avicoles de se rendre compte qu?il n?y a pas que des canards dans tout ce qu?il voit ici-bas.
Heureusement, mon papa n?a pas Internet, il en pleurerait. En voyant mon ignorance, je veux dire.
Donc, Kalfaströnd, c?est joli.
Un de ces endroits extraordinairement bucolique dont on ne subodorerait pas l?existence, ici sur cette Terre de glace et de feu, selon le cliché consacré.
C?est vrai, on voit souvent l?Islande comme un gros cailloux harassé par le vent, la pluie et le froid. Où ne poussent que les cailloux, quelques lichens et 2-3 mousses. Avec un peu partout une curiosité de la nature qui, au choix, vous ébouillante, vous gèle ou vous enfouit sous des tonnes de roche.
Bon d?accord, je viens de découvrir pourquoi Myvatn c?est si bien. Ce n?est pas pour les sources chaudes. Ou la piscine turquoise. Ou les dimmuborgara. Ou les cratères explosés. Non non, ce qui fait la force de cet endroit, finalement, ce sont les bords du lac.
Oh certes, on avait fait une visite des bords du lac (et des pseudo-cratères) l?année passée. Mais ce que l?on y a vu était nettement moins charmant que le côté Höfdi de la Force.
Parce que Kalfaströnd, ce n?est pas que des canards-flugar.
C?est pas ça, c?est joli un canard. Je veux dire, même non accompagné de petits légumes.
(je ne devrais pas écrire ce compte-rendu en ayant faim, c?est une mauvaise idée)
Il y a aussi des Pluviers dorés.
(c?est bien ça ? Hein dites, c?est bien ça ? Dites ?)
Et aussi de l?eau.
(et des trucs dans l?eau)
Et des mouches.
(parce que My dans Myvatn, ça veut dire mouche(s), et vatn, eau, en fait, l?islandais, c?est super simple).
(en fait, Bifidusse il boit avant de pondre ses titres, c?est pas possible autrement)
(ça y est, j?ai 10 vues sur Vimeo de ma dernière vidéo et je me prends déjà pour Alain Delon, tsss
)J?hésite.
Est-ce que je vous fait la sempiternelle et interminable introduction narrative habituelle, se basant sur les hauts faits musicaux de ce week-end, ou bien vous narrai-je sans plus attendre le fin récit de cette délicieuse huitième journée ? Résisterai-je à l?envie de placer des mots abscons comme panégyrique ou obséquieux ? (non mais juste pour le fun et pour me faire croire que je suis cultivé, soyez sympas, c?est une ?uvre de charité, pensez à mon bien-être moral).
Concours : le premier qui trouve la référence subtile dans le titre gagne un Orval à la prochaine rencontre IRL (in real life).
(eeeeeeh, y?a de nouveau de l?Orval dans mon supermarché préféré ! Le rayon était vide et le nombre de clips est rationné, mais ça y est, le savoir-faire trappiste revient, ô joie)
Bon, où en étions-nous donc ?
Au jour 8.
Qui vient après le jour 7.
Et avant le jour 9.
(je sens que je vais regretter de ne pas avoir fait d?intro inutilement pertinente, ça me démange)
(oui, inutilement pertinente, ça veut dire quelque chose, si)
(quoi exactement je ne sais pas, mais dans ma tête je sens que ça veut dire quelque chose)
Itinéraire :
Oui, je sais, je reviens un peu sur les pas sur lesquels je suis déjà revenu hier. J?ai élaboré mon trajet à la va comme je te pousse et j?ai oublié d?en optimiser les différentes options.
Je pars donc du camping à mouches avec comme objectif de rejoindre le nord.
Vu la journée qui m?attendait, je pensais me lever tôt. Finalement c?est péniblement que je sors de ma Titine-cocon vers 8h. C?est déjà la rush hour aux douches. En même temps, le camping (j?allais écrire « parking? » mouarf) est plein et de ce côté-ci de notre résidence sur pelouse, il y a 3 douches.
C?est peu.
C?est donc un peu l?usine et mieux vaut ne voir le passage à la douche que comme un acte purement utilitaire, veillant à éviter odeurs de chacals et autres grattements intempestifs, que comme un moment de relaxation permettant de se réveiller en douceur.
Se réveiller en douceur, tu fais ça chez toi, ici, tu t?es pas en vacances, t?es là pour faire des photos alors cesse de chouiner et va bosser, faignasse !
(oups? je me replonge un peu trop dans l?ambiance moi?
)1500 ISK le camping Titine + conducteur. Douches à l??uf cuit dur gratuites.
Vue de Titine depuis les douches.
(j?ai donc fait une photo depuis les douches, oui, et alors ?
)Le petit déj sera avalé sur le même mode, à savoir que le petit-déj avec sélection de fromages (Tomme de montagne, Camenbert normand, Cantal, petit chèvre cendré coulant?) et de charcuteries (saucisson à la bière d?Orval, jambon italien?), tu fais ça chez toi. Ici le but est d?ingurgiter assez de calories et je me contenterai d?un subtil combo barre de céréales - ?uf dur ça me rappelle la douche) - tartine faux saucisson.
J?éviterai au passage de me manger un ou plusieurs mouches.
(mouche en lévitation
)Et donc il est 10h quand je décolle.
Mais comment ils font les campeurs qui partent à 8h ? Ils ne dorment pas ? Ne se lavent pas ? Ne mangent pas ? (oh non, quelle vision horrible !).
Bref.
Je me casse.
Objectif : lune.
(ah non, ça c?est Tintin, désolé)
Objectif, donc : Godafoss.
(OUI JE SAIS, ENCORE
)Mais très rapidement, la route que j?emprunte me fait passer devant Höfdi.
(passée à la postérité dans la banlieue liégeoise avec la célèbre expression « Hödfi m?gamin, ké n?affaire ! »).
Je résiste.
Car Höfdi-m-gamin, j?ai quand même vu ça (survolé ça) l?année passée. ça a l?air super joli mais aussi super long (genre il faut marcher de longues et harassantes minutes pour tout découvrir).
Puis j?ai Godafoss à aller (re)voir.
Mais je résiste.
Pourtant, c?est joli.
Même la route est sympa.
Grmbl.
Quelques centaines de mètres plus loin, je passe devant Kalfaströnd
BON D?ACCORD JE CRAQUE.
Je vais de nouveau exploser mon itinéraire, mais ce serait dommage de ne pas profiter de cet endroit et du temps merveilleux qu?il fait (bêêêêk, je vais encore devoir me tartiner de crème solaire, bêêêêk)
Spéciale dédicace pour Steph, donc, voici quelques passages myvatniens en plus
(pour Myriade c?est un peu plus bas)
(au passage vous devenez difficile les filles, hein)
(
)Kalfaströnd, donc. Un des nombreux endroits entourant le lac aux mouches.
Repris du Petit Futé : A Kálfaströnd, et en face à Höfdi, sur la rive est de Mývatn, sont visibles les restes d?un lac de lave, moins impressionnants toutefois que Dimmuborgir. Dans le lac se dressent de curieuses colonnes rougeâtres colorées par le lichen. Cette presqu?île boisée, s?avançant dans le lac, est aussi l?un des meilleurs endroits pour observer de nombreux canards. La route décrit un cercle et est très facile d'accès. Au sud-est s?étend une vieille coulée de lave, désertique et grise, appelée la « vieille Laxá », issue du volcan bouclier Ketildyngja.
http://www.petitfute.com/adresse/etabli ... ret-myvatn
Première photo de l?endroit : le tableau des flugar que l?on peut croiser (un flugar étant ces machins qui volent, genre les canards, les chicken Mc Nuggets et autres pigeons, enfin, si j?ai bien tout compris).
Cela permet aux incultes avicoles de se rendre compte qu?il n?y a pas que des canards dans tout ce qu?il voit ici-bas.
Heureusement, mon papa n?a pas Internet, il en pleurerait. En voyant mon ignorance, je veux dire.
Donc, Kalfaströnd, c?est joli.
Un de ces endroits extraordinairement bucolique dont on ne subodorerait pas l?existence, ici sur cette Terre de glace et de feu, selon le cliché consacré.
C?est vrai, on voit souvent l?Islande comme un gros cailloux harassé par le vent, la pluie et le froid. Où ne poussent que les cailloux, quelques lichens et 2-3 mousses. Avec un peu partout une curiosité de la nature qui, au choix, vous ébouillante, vous gèle ou vous enfouit sous des tonnes de roche.
Bon d?accord, je viens de découvrir pourquoi Myvatn c?est si bien. Ce n?est pas pour les sources chaudes. Ou la piscine turquoise. Ou les dimmuborgara. Ou les cratères explosés. Non non, ce qui fait la force de cet endroit, finalement, ce sont les bords du lac.
Oh certes, on avait fait une visite des bords du lac (et des pseudo-cratères) l?année passée. Mais ce que l?on y a vu était nettement moins charmant que le côté Höfdi de la Force.
Parce que Kalfaströnd, ce n?est pas que des canards-flugar.
C?est pas ça, c?est joli un canard. Je veux dire, même non accompagné de petits légumes.
(je ne devrais pas écrire ce compte-rendu en ayant faim, c?est une mauvaise idée)
Il y a aussi des Pluviers dorés.
(c?est bien ça ? Hein dites, c?est bien ça ? Dites ?)
Et aussi de l?eau.
(et des trucs dans l?eau)
Et des mouches.
(parce que My dans Myvatn, ça veut dire mouche(s), et vatn, eau, en fait, l?islandais, c?est super simple).
Et des canards avec une grosse tête et des yeux bizarres (un Garrot ?).
Mais pas que.
Kalfaströnd c?est aussi tout simplement un paysage qui est trop bien, tu vois. D?office.
(j?essaie de parler le jeune)
Remarquez au passage l?insolent beau temps dont je bénéficie en cette journée de juillet 2012.
Puis il y a aussi de beaux petits îlots de verdure, avec reflet dans l?eau photogénique intégré.
J?y rencontrerai un photographe (un vrai, je veux dire, avec un gros pied et une femme-sherpa) à qui je demanderai, humblement, si je pouvais passer par ce que je supposais être son angle de tir, euh, son champ de vision.
Je lui demanderai donc, avec un accent anglais dont la réputation n?est maintenant plus à faire, un truc de type « Can I go this way ? (?) » avec un gros blanc issu de mon manque de vocabulaire tatchéro-shakespearien, gros blanc censé dire quelque chose comme « si je passe dans ton champ de vision avec ma grosse carcasse de touriste, ça va pas gâcher ta photo, hein, parce que j?ai envie d?être poli et de pas gâcher ta séance mais j?aimerais quand même bien passer dans les 10? si tu veux bien mais je peux aussi hâter le pas pour que je ne sois plus une gêne ».
C?est fou ce que c?est bavard et lourd de sens, un blanc.
Dans un anglais nettement plus évolué, le mec me répond « You should fly very high ! » (pour être sur ma photo, NDLR).
(NDLR ça veut pas dire nom de dieu de lol de rire, hein)
J?en déduis qu?il s?intéresse plus aux canards en vol ou au loin qu?à la basse-terre. C?est vrai qu?il était bien équipé.
Il avait un gros objectif, je veux dire.
Enfin bref
Donc, c?est joli.
C?est vraiment étonnement naturel, bucolique, campagnard, vivant, biodiversifié.
Je resterai un bon moment dans ce coin, le nez en l?air ou dans l?herbe, à traquer la belle image.
Le sentier que j?emprunte me mènera à un endroit touchant de près le lac.
J?y resterai un bon moment, planqué dans l?herbe, à traquer la photo de canard se promenant ou la photo de sterne se nourrissant. Pas évident d?avoir une photo valable à main levée quand ni l?autofocus ni le focus du mec derrière l?appareil ne suivent pas.
Je me demande toujours à ce moment-là si j?arriverais à faire quelque chose de plus qualitatif avec un boîtier de pro (parce que le matos c?est bien, mais il faut pouvoir l?utiliser aussi).
Donc, c?est beau
J?arriverai finalement à choper une sterne le bec dans l?eau, avec un piqué raisonnable.
Et puis des canards aussi, mais ça va vachement (meuh) moins vite, un canard. Surtout quand il flotte.
Certains font un peu peur, quand même?
Sinon, en vrac, je verrai aussi un gros oiseau et plein de jolies petites plantes.
On pourrait y passer une journée entière, ici. D?autant qu?il y a d?autres endroits du même style si j?ai bien vu. Tous desservis par une mini-route avec petit parking au bout. Malgré l?affluence au camping, le coin est encore relativement calme. C?est-à-dire que l?on croise quand même plusieurs personnes, mais ça va, je ne me sens pas encore touristiquement oppressé.
Bon, avec ce petit intermède myvatnien qui aura j?espère un peu plus rassasié ses groupies, il est 12h.
Il est grand temps d?aller revoir Godafoss.
Parce que je voulais voir l?autre côté de Godafoss. 2012 est le voyage des cascades recto-verso.
Et pourquoi aller voir l?autre côté ? Parce que c?est l?autre côté, d?abord (j?aurais dû faire avocat comme métier, vu la qualité et la pertinence de mes arguments).
Et puis parce que j?ai eu un fond d?écran avec Godafoss vu de l?autre côté pendant quelques mois. Et qu?en tant qu?autonomiste à tendance asociale, j?aime bien faire mes propres photos.
Pour y arriver, à ce fameux autre côté, il faut emprunter un petit sentier sur la gauche. Autant le côté droit c?est du direct depuis le parking, ici il faut marcher un peu. Sous le cagnard.
Je ferai d?abord quelques photos du pont surplombant le fleuve passant par Godafoss (honte sur moi, je n?ai aucune idée duquel c?est). Je pense que c?est l?ancien pont de la route et/ou construit sur base des piliers de l?ancien pont, selon la tradition islandaise qui veut qu?ils changent de temps en temps le tracé de la route, construisent un nouveau pont et laissent là, à côté, des morceaux de route coupés avec des reliquats plus ou moins empruntables de ponts.
Au niveau de ce pont il y a un piaf qui jacasse. Je n?ai pas essayé de lui parler tout bas pour voir si ça faisait lui voir la vie en rose (Piaf, la vie en rose? toussa? hum), car visiblement c?est notre présence qui le faisait jacasser. Si c?était pour nous faire fuir, c?est raté, parce que ça amuse les touristes - dont moi - qui du coup le mitraillent le bec grand ouvert.
Accéder au côté gauche de la chute se fait donc par un sentier tout ce qu?il y a de plus aménagé.
Par contre, accéder au plus près de l?eau se fait par un sentier un peu moins officiel.
Mais ça en vaut la peine.
(enfin, ne croyez pas que c?est difficile d?accès non plus, vous me connaissez maintenant, dès qu?il y a plus de trois marches à gravir, j?ai l?impression de vaincre l?Everest à cloche-pied et sans respirer)
La vue sur Godafoss est bien différente. Elle semble à la fois plus petite et plus impressionnante.
Je sais, dit comme ça, ça semble un non-sens. Mais vue de plus bas, elle semble plus petite. Mais la proximité de l?eau la rend plus impressionnante.
Mais pas que.
Kalfaströnd c?est aussi tout simplement un paysage qui est trop bien, tu vois. D?office.
(j?essaie de parler le jeune)
Remarquez au passage l?insolent beau temps dont je bénéficie en cette journée de juillet 2012.
Puis il y a aussi de beaux petits îlots de verdure, avec reflet dans l?eau photogénique intégré.
J?y rencontrerai un photographe (un vrai, je veux dire, avec un gros pied et une femme-sherpa) à qui je demanderai, humblement, si je pouvais passer par ce que je supposais être son angle de tir, euh, son champ de vision.
Je lui demanderai donc, avec un accent anglais dont la réputation n?est maintenant plus à faire, un truc de type « Can I go this way ? (?) » avec un gros blanc issu de mon manque de vocabulaire tatchéro-shakespearien, gros blanc censé dire quelque chose comme « si je passe dans ton champ de vision avec ma grosse carcasse de touriste, ça va pas gâcher ta photo, hein, parce que j?ai envie d?être poli et de pas gâcher ta séance mais j?aimerais quand même bien passer dans les 10? si tu veux bien mais je peux aussi hâter le pas pour que je ne sois plus une gêne ».
C?est fou ce que c?est bavard et lourd de sens, un blanc.
Dans un anglais nettement plus évolué, le mec me répond « You should fly very high ! » (pour être sur ma photo, NDLR).
(NDLR ça veut pas dire nom de dieu de lol de rire, hein)
J?en déduis qu?il s?intéresse plus aux canards en vol ou au loin qu?à la basse-terre. C?est vrai qu?il était bien équipé.
Il avait un gros objectif, je veux dire.
Enfin bref
Donc, c?est joli.
C?est vraiment étonnement naturel, bucolique, campagnard, vivant, biodiversifié.
Je resterai un bon moment dans ce coin, le nez en l?air ou dans l?herbe, à traquer la belle image.
Le sentier que j?emprunte me mènera à un endroit touchant de près le lac.
J?y resterai un bon moment, planqué dans l?herbe, à traquer la photo de canard se promenant ou la photo de sterne se nourrissant. Pas évident d?avoir une photo valable à main levée quand ni l?autofocus ni le focus du mec derrière l?appareil ne suivent pas.
Je me demande toujours à ce moment-là si j?arriverais à faire quelque chose de plus qualitatif avec un boîtier de pro (parce que le matos c?est bien, mais il faut pouvoir l?utiliser aussi).
Donc, c?est beau
J?arriverai finalement à choper une sterne le bec dans l?eau, avec un piqué raisonnable.
Et puis des canards aussi, mais ça va vachement (meuh) moins vite, un canard. Surtout quand il flotte.
Certains font un peu peur, quand même?
Sinon, en vrac, je verrai aussi un gros oiseau et plein de jolies petites plantes.
On pourrait y passer une journée entière, ici. D?autant qu?il y a d?autres endroits du même style si j?ai bien vu. Tous desservis par une mini-route avec petit parking au bout. Malgré l?affluence au camping, le coin est encore relativement calme. C?est-à-dire que l?on croise quand même plusieurs personnes, mais ça va, je ne me sens pas encore touristiquement oppressé.
Bon, avec ce petit intermède myvatnien qui aura j?espère un peu plus rassasié ses groupies, il est 12h.
Il est grand temps d?aller revoir Godafoss.
Parce que je voulais voir l?autre côté de Godafoss. 2012 est le voyage des cascades recto-verso.
Et pourquoi aller voir l?autre côté ? Parce que c?est l?autre côté, d?abord (j?aurais dû faire avocat comme métier, vu la qualité et la pertinence de mes arguments
).Et puis parce que j?ai eu un fond d?écran avec Godafoss vu de l?autre côté pendant quelques mois. Et qu?en tant qu?autonomiste à tendance asociale, j?aime bien faire mes propres photos.
Pour y arriver, à ce fameux autre côté, il faut emprunter un petit sentier sur la gauche. Autant le côté droit c?est du direct depuis le parking, ici il faut marcher un peu. Sous le cagnard.
Je ferai d?abord quelques photos du pont surplombant le fleuve passant par Godafoss (honte sur moi, je n?ai aucune idée duquel c?est). Je pense que c?est l?ancien pont de la route et/ou construit sur base des piliers de l?ancien pont, selon la tradition islandaise qui veut qu?ils changent de temps en temps le tracé de la route, construisent un nouveau pont et laissent là, à côté, des morceaux de route coupés avec des reliquats plus ou moins empruntables de ponts.
Au niveau de ce pont il y a un piaf qui jacasse. Je n?ai pas essayé de lui parler tout bas pour voir si ça faisait lui voir la vie en rose (Piaf, la vie en rose? toussa? hum), car visiblement c?est notre présence qui le faisait jacasser. Si c?était pour nous faire fuir, c?est raté, parce que ça amuse les touristes - dont moi - qui du coup le mitraillent le bec grand ouvert.
Accéder au côté gauche de la chute se fait donc par un sentier tout ce qu?il y a de plus aménagé.
Par contre, accéder au plus près de l?eau se fait par un sentier un peu moins officiel.
Mais ça en vaut la peine.
(enfin, ne croyez pas que c?est difficile d?accès non plus, vous me connaissez maintenant, dès qu?il y a plus de trois marches à gravir, j?ai l?impression de vaincre l?Everest à cloche-pied et sans respirer)
La vue sur Godafoss est bien différente. Elle semble à la fois plus petite et plus impressionnante.
Je sais, dit comme ça, ça semble un non-sens. Mais vue de plus bas, elle semble plus petite. Mais la proximité de l?eau la rend plus impressionnante.
Je mitraillerai la belle comme il se doit, usant et abusant de mon filtre gris neutre qui me permet de si beaux filés sur les chutes. C?est là que je remarque un autre photographe à côté de moi. Il attend patiemment que j?aie fini. Je suis impressionné par la patience des autres touristes à mon égard. Ils faisaient très souvent attention à ne pas se mettre dans le champ, voire à attendre que j?aie fini.
Alors que moi, j?ai surtout l?impression de m?accaparer un point de vue.
Merci, les gens (profitez-en, je le dirai pas tous les jours).
Compte-rendu imagé :
Je prendrai congé peu de temps après, quand j?aurai fini de tirer le portrait de Madame Godafoss.
Parce que d?en bas, c?est joli, mais d?en haut, c?est limite mieux !
Non ?
Je sais, je sais, tout ça se ressemble étrangement. Mais qu?importe. Quand on aime, n?est-ce pas.
A propos de bien aimer Godafoss, je revois ici en haut le couple d?Italiens rencontré en bas. La Madame semblait subjuguée par Godafoss (mais qui ne le serait pas ?).
Son mari l?attendait patiemment.
A propos de mari, ça me rappelle une anecdote (plus exactement c?est un truc que j?avais noté sur place et que j?avais déjà complètement oublié mais bon, hein).
Godafoss c?est quand même assez haut.
Et un touriste mâle photographe, toujours tenté de faire le malin et de se pencher pour avoir la photo la plus impressionnante possible. J?en ai vu un comme ça qui?.
(je vous rassure tout de suite, aucun touriste n?a été blessé pendant cette anecdote)
? j?en voyais donc un qui se penchait? sa femme / copine / compagne / sex-friend (on sait plus maintenant, avant c?était simple, un mec et une nana ensemble c?était mari et femme, maintenant ça frouchèle dans le pêché et dans tous les coins et on sait plus qui est avec qui ni comment, ahlàlà, Joseph mon bichon, ils sont devenus fous) donc, sa meuf, pour faire bref, le tenait? par la ceinture.
vu de loin c?est comique, mais ce qui l?est plus c?est l?étonnement dudit mec quand celui-ci a voulu bouger? visiblement il ne se savait pas maintenu par la ceinture.
Bon d?accord, raconté comme ça c?est pas drôle. Mais à voir c?était plutôt délicieux
Revenons à mes Italiens (je suis ritaaaaal et je le reeeeste, et dans les mots, et dans les geeeestes)
http://www.youtube.com/watch?v=TdIa0ohTCb4
(on était nouilles dans les années 80, on croyait VRAIMENT que les mecs chantaient en direct, comme ça, sans micro ??)
C?est de l?amont de la chute qu?ils reviennent quand je les revois.
Le Monsieur s?adresse à moi. Il est Italien. Il parle italien (ça, c?est assez logique vous me direz, votre bon sens me stupéfie à chaque fois). Moi pas. Enfin, si, je connais de très nombreux mots italiens comme mozzarella, pizza, al dente, quatro stagioni, tutti quanti e arrivederci Berlusconi (encore que c?est pas gagné cette histoire). Les mots de base, quoi. Et lui de quoi qui m?cause ? D?un arco baleno qui semble molto bellissima.
La communication non verbale me laissera à penser que je dois remonter le fleuve pour voir un truc super joli. Vu que je ne suis pas ici pour compter le nombre de m³ charriés par seconde, je bouge mes fesses pour aller voir si d?aventure il n?y a pas quelque jolie photo à faire.
Et de fait ! Il y a un joli arc-en-ciel dans la brume développée par le fleuve un peu en amont de la godachute.
(tiens, c?est ballot, j?ai pas mis la photo? allez voir la vidéo, c?est dedans)
Allez, je vous remets le lien, au cas où
http://vimeo.com/60029456
Une personne qui peut se le permettre m?a dit que ma vidéo ressemblait à celle d?un débutant qui découvrait les fonctions d?un logiciel de montage
(ouais ouais ouais, j?avoue, c?est moche, et pour paraphraser le Grand Pierre dans une citation poulydorienne, mais j?espère faire mieux la prochaine fois.)
Je ne manquerai pas non plus de faire quelques photos des petites fleurs parsemant l?herbe aux alentours.
(ça n?a l?air de rien, mais faire de la macro quand il y a du vent, ça demande un peu d?énergie !).
Voilà pour l?autre côté de Godafoss. Spécial Myriade
Là je me casse, avec en prime un petit coup de soleil (je vous jure, ça tape le soleil en Islande !)
J?ai prévu de passer par Akureyri et il est déjà 15h avec tout ça.
Je me mets en route vers Aku, sans oublier de passer par la station service de Godafoss pour y acheter une tartine de truite fumée?
Route sans souci. Les Islandais, que je pensais très respectueux des limitations, me surprennent (ou alors c?est des Belges en voiture de loc).
Ou alors le compteur de Titine est optimiste. Ou les deux.
Visiblement j?étais soit très pressé, soit la route entre Godafoss et Akureyri ne m?a pas marqué. Parce que je n?ai rien noté à son sujet. Et, tenez-vous bien, JE N?AI PAS PRIS DE PHOTOS !!!
Je sais, ça paraît fou.
Toujours est-il que j?arrive à Aku une heure plus tard, soit vers 16h.
Je n?ai peut-être pas fait de photo parce que de nombreux endroits m?étaient déjà familiers. La première fois que l?on arrive sur Aku depuis Godafoss, on voit la ville depuis l?autre côté du bras de mer. Et c?est assez sympa. ça reste joli, mais il y a le côté « ah, déjà vu » qui s?installe.
Je pense que la prochaine fois que j?irai en Islande, ça sera pour y profiter de l?atmosphère. Boire un café chez Eydmunsson, acheter le dernier album de Gusgus et rêver face à Godafoss.
(soupir)
A propos d?Eydmunsson.
Ça sera mon premier stop à Akureyri. J?y trouverai, comme d?habitude, plein de place pour garer Titine (c?est toujours mon appréhension en ville, trouver une place pour me garer).
Au menu : Kaffi frappo (café froid) caramel. Un délice. Je crois que j?en ai avalé 4 ou 5 sur tout le séjour.
Et leur crème fraîche non sucrée, mais rhaaaaaaaaaaaaaah quoi ! Le bonheur sous forme de petit monticule mi-cônique, mi-pyramidal.
(le premier qui dit que la chantilly n?est pas d?origine grecque va au coin)
(mi-cônique, Mykonos?)
(Mykonos, une île grecque, donc)
(j?ai un peu honte, je vous rassure)
Hum.
Donc ?
Ah oui, je profite donc des beautés naturelles de l?Islande.
Et du wifi, pour quand même vérifier mes mails, voir si j?aurai un hébergement à Reykjavik, vérifier la météo des jours qui viennent voire vérifier mes mails pro (c?est juste pour effacer les spams, d?abord).
Je ferai aussi un petit tour au petit coin. Oh je vous rassure tout de suite, je ne vais pas commencer à vous détailler par le menu mes petites habitudes dans de domaine. Quand même. L?amour de la digression ne me pousse pas (encore) dans de tels retranchements
Par contre, ce qui est curieux, c?est la couleur de la lumière dans les chio, toilettes.
Déjà il faut aller demander la clé au comptoir.
Pourquoi pas.
Mais la couleur !
C?est tout bleu.
Je pensais que c?était juste pour faire style , tu vois (prononcer staiyel). Pour se donner un genre. Un truc mode, quoi. Ce qui m?étonne en écrivant ces lignes, ce que pas une seule fois je me suis dit que cela pourrait être, par exemple, pour repérer les traces de quelque opération de vidange mal effectuée ou de tir mal ajusté (ça peut arriver, il y a des urgences, parfois).
En fait l?explication n?est ni modasse ni pipicaca : c?est pour éviter que toute personne souhaitant s?enfoncer une aiguille dans le bras (et je ne parle pas des diabétiques) ne puisse repérer sa ou ses veines (merci Souricette pour l?info). Pas con. La prochaine fois que j?y passe, je vous fais une photo de mon bras
A part ça quoi ? Je quitte Eydmunsson.
Parce que je ne vous l?ai pas encore dit mais si je voulais passer par Akureyri, car je préméditais depuis longtemps de passer par mon fish & chips favori. Découvert l?année passée. Un fantastique kot à fish & chips, servant de délicieux filets de poissons panés. Avec la tite sauce qui va bien.
Ça quoi :
Je vous laisse imaginer, en regardant cette photo, combien la panure, croquante, entoure amoureusement le filet de poisson fondant sous la langue. Et cette sauce !
J?attendais ce moment extatique depuis de si nombreux mois.
Retrouver cette saveur, c?était, oh, je ne sais pas moi, comment vous donner la mesure de mon état quelques minutes avant d?aller là ?
Bon, en fait ça sera pour demain.
Parce que là, c?est fermé.
Désolé.
Je passerai dans quelques magasins, je repasse chez Fold-Anna, la madame qui tricote dans son magasin et qui vend plein d?articles en laine de mouton kigratt.
Je flâne parce que d?une part j?aime bien cette petite ville, et puis parce que quelque part je me dis que le kot à F&C va peut-être ouvrir pour le soir. Qui sait.
(je suis un véritable ESTOMAC SUR PATTES).
Je repasse ainsi devant la indian curry hut.
Alors que moi, j?ai surtout l?impression de m?accaparer un point de vue.
Merci, les gens (profitez-en, je le dirai pas tous les jours
).Compte-rendu imagé :
Je prendrai congé peu de temps après, quand j?aurai fini de tirer le portrait de Madame Godafoss.
Parce que d?en bas, c?est joli, mais d?en haut, c?est limite mieux !
Non ?
Je sais, je sais, tout ça se ressemble étrangement. Mais qu?importe. Quand on aime, n?est-ce pas.
A propos de bien aimer Godafoss, je revois ici en haut le couple d?Italiens rencontré en bas. La Madame semblait subjuguée par Godafoss (mais qui ne le serait pas ?).
Son mari l?attendait patiemment.
A propos de mari, ça me rappelle une anecdote (plus exactement c?est un truc que j?avais noté sur place et que j?avais déjà complètement oublié mais bon, hein
).Godafoss c?est quand même assez haut.
Et un touriste mâle photographe, toujours tenté de faire le malin et de se pencher pour avoir la photo la plus impressionnante possible. J?en ai vu un comme ça qui?.
(je vous rassure tout de suite, aucun touriste n?a été blessé pendant cette anecdote)
? j?en voyais donc un qui se penchait? sa femme / copine / compagne / sex-friend (on sait plus maintenant, avant c?était simple, un mec et une nana ensemble c?était mari et femme, maintenant ça frouchèle dans le pêché et dans tous les coins et on sait plus qui est avec qui ni comment, ahlàlà, Joseph mon bichon, ils sont devenus fous) donc, sa meuf, pour faire bref, le tenait? par la ceinture.
vu de loin c?est comique, mais ce qui l?est plus c?est l?étonnement dudit mec quand celui-ci a voulu bouger? visiblement il ne se savait pas maintenu par la ceinture.
Bon d?accord, raconté comme ça c?est pas drôle. Mais à voir c?était plutôt délicieux
Revenons à mes Italiens (je suis ritaaaaal et je le reeeeste, et dans les mots, et dans les geeeestes)
http://www.youtube.com/watch?v=TdIa0ohTCb4
(on était nouilles dans les années 80, on croyait VRAIMENT que les mecs chantaient en direct, comme ça, sans micro ??)
C?est de l?amont de la chute qu?ils reviennent quand je les revois.
Le Monsieur s?adresse à moi. Il est Italien. Il parle italien (ça, c?est assez logique vous me direz, votre bon sens me stupéfie à chaque fois
). Moi pas. Enfin, si, je connais de très nombreux mots italiens comme mozzarella, pizza, al dente, quatro stagioni, tutti quanti e arrivederci Berlusconi (encore que c?est pas gagné cette histoire). Les mots de base, quoi. Et lui de quoi qui m?cause ? D?un arco baleno qui semble molto bellissima. La communication non verbale me laissera à penser que je dois remonter le fleuve pour voir un truc super joli. Vu que je ne suis pas ici pour compter le nombre de m³ charriés par seconde, je bouge mes fesses pour aller voir si d?aventure il n?y a pas quelque jolie photo à faire.
Et de fait ! Il y a un joli arc-en-ciel dans la brume développée par le fleuve un peu en amont de la godachute.
(tiens, c?est ballot, j?ai pas mis la photo? allez voir la vidéo, c?est dedans
)Allez, je vous remets le lien, au cas où
http://vimeo.com/60029456
Une personne qui peut se le permettre m?a dit que ma vidéo ressemblait à celle d?un débutant qui découvrait les fonctions d?un logiciel de montage
(ouais ouais ouais, j?avoue, c?est moche, et pour paraphraser le Grand Pierre dans une citation poulydorienne, mais j?espère faire mieux la prochaine fois.)
Je ne manquerai pas non plus de faire quelques photos des petites fleurs parsemant l?herbe aux alentours.
(ça n?a l?air de rien, mais faire de la macro quand il y a du vent, ça demande un peu d?énergie !).
Voilà pour l?autre côté de Godafoss. Spécial Myriade
Là je me casse, avec en prime un petit coup de soleil (je vous jure, ça tape le soleil en Islande !)
J?ai prévu de passer par Akureyri et il est déjà 15h avec tout ça.
Je me mets en route vers Aku, sans oublier de passer par la station service de Godafoss pour y acheter une tartine de truite fumée?
Route sans souci. Les Islandais, que je pensais très respectueux des limitations, me surprennent (ou alors c?est des Belges en voiture de loc).
Ou alors le compteur de Titine est optimiste. Ou les deux.
Visiblement j?étais soit très pressé, soit la route entre Godafoss et Akureyri ne m?a pas marqué. Parce que je n?ai rien noté à son sujet. Et, tenez-vous bien, JE N?AI PAS PRIS DE PHOTOS !!!
Je sais, ça paraît fou.
Toujours est-il que j?arrive à Aku une heure plus tard, soit vers 16h.
Je n?ai peut-être pas fait de photo parce que de nombreux endroits m?étaient déjà familiers. La première fois que l?on arrive sur Aku depuis Godafoss, on voit la ville depuis l?autre côté du bras de mer. Et c?est assez sympa. ça reste joli, mais il y a le côté « ah, déjà vu » qui s?installe.
Je pense que la prochaine fois que j?irai en Islande, ça sera pour y profiter de l?atmosphère. Boire un café chez Eydmunsson, acheter le dernier album de Gusgus et rêver face à Godafoss.
(soupir)
A propos d?Eydmunsson.
Ça sera mon premier stop à Akureyri. J?y trouverai, comme d?habitude, plein de place pour garer Titine (c?est toujours mon appréhension en ville, trouver une place pour me garer).
Au menu : Kaffi frappo (café froid) caramel. Un délice. Je crois que j?en ai avalé 4 ou 5 sur tout le séjour.
Et leur crème fraîche non sucrée, mais rhaaaaaaaaaaaaaah quoi ! Le bonheur sous forme de petit monticule mi-cônique, mi-pyramidal.
(le premier qui dit que la chantilly n?est pas d?origine grecque va au coin)
(mi-cônique, Mykonos?)
(Mykonos, une île grecque, donc)
(j?ai un peu honte, je vous rassure)
Hum.
Donc ?
Ah oui, je profite donc des beautés naturelles de l?Islande.
Et du wifi, pour quand même vérifier mes mails, voir si j?aurai un hébergement à Reykjavik, vérifier la météo des jours qui viennent voire vérifier mes mails pro (c?est juste pour effacer les spams, d?abord).
Je ferai aussi un petit tour au petit coin. Oh je vous rassure tout de suite, je ne vais pas commencer à vous détailler par le menu mes petites habitudes dans de domaine. Quand même. L?amour de la digression ne me pousse pas (encore) dans de tels retranchements
Par contre, ce qui est curieux, c?est la couleur de la lumière dans les chio, toilettes.
Déjà il faut aller demander la clé au comptoir.
Pourquoi pas.
Mais la couleur !
C?est tout bleu.
Je pensais que c?était juste pour faire style , tu vois (prononcer staiyel). Pour se donner un genre. Un truc mode, quoi. Ce qui m?étonne en écrivant ces lignes, ce que pas une seule fois je me suis dit que cela pourrait être, par exemple, pour repérer les traces de quelque opération de vidange mal effectuée ou de tir mal ajusté (ça peut arriver, il y a des urgences, parfois).
En fait l?explication n?est ni modasse ni pipicaca : c?est pour éviter que toute personne souhaitant s?enfoncer une aiguille dans le bras (et je ne parle pas des diabétiques) ne puisse repérer sa ou ses veines (merci Souricette pour l?info
). Pas con. La prochaine fois que j?y passe, je vous fais une photo de mon bras A part ça quoi ? Je quitte Eydmunsson.
Parce que je ne vous l?ai pas encore dit mais si je voulais passer par Akureyri, car je préméditais depuis longtemps de passer par mon fish & chips favori. Découvert l?année passée. Un fantastique kot à fish & chips, servant de délicieux filets de poissons panés. Avec la tite sauce qui va bien.
Ça quoi :
Je vous laisse imaginer, en regardant cette photo, combien la panure, croquante, entoure amoureusement le filet de poisson fondant sous la langue. Et cette sauce !
J?attendais ce moment extatique depuis de si nombreux mois.
Retrouver cette saveur, c?était, oh, je ne sais pas moi, comment vous donner la mesure de mon état quelques minutes avant d?aller là ?
Bon, en fait ça sera pour demain.
Parce que là, c?est fermé.
Désolé.
Je passerai dans quelques magasins, je repasse chez Fold-Anna, la madame qui tricote dans son magasin et qui vend plein d?articles en laine de mouton kigratt.
Je flâne parce que d?une part j?aime bien cette petite ville, et puis parce que quelque part je me dis que le kot à F&C va peut-être ouvrir pour le soir. Qui sait.
(je suis un véritable ESTOMAC SUR PATTES).
Je repasse ainsi devant la indian curry hut.
Et puis je remarque que j?ai 7°C de moins ce jour que l?année passée
Je fais bien de traîner un peu, car je vois que maintenant la porte de derrière du F&C est ouverte.
Je vais leur demander s?ils vont ouvrir. Ah non, pas de bol, là, ils ferment. Ils sont ouverts entre 11 et 17 en semaine et de 12 à minuit (ou plus si affinités) le WE.
Crotte.
Tant pis, je repasse chez Eydmunsson, à la recherche de la section disques. Car ma deuxième passion après la bouffe et les voitures, c?est la musique (oui je sais, ça fait plus que deux, mais j?ai jamais été bon en maths).
Pas de bol, la section musique où j?avais, naguère, interloqué le vendeur avec ma recherche de rap islandais, n?est plus. C?est devenu un étage où l?on vend du matériel de bureau. Caramba de crotte de bique, où vais-je m?adonner aux succulents plaisirs auditifs tant désirés ?
3 m plus loin, en fait, dans le fond du magasin, où ont été rassemblés les disques.
Je ne sais pas si c?est, comme chez nous, par désaffection du disque, mais ça me désole. Autant je transforme mes CD en fichiers numériques par facilité, autant je reste excessivement attaché au support physique. La musique via son smartphone et Spotify, c?est pratique, mais au risque de paraître vieux con, un support physique, ça a son charme (et ça rassure mon côté blbliothéquaire). Puis j?ai pas confiance dans le dématérialisé, même dopé au cloud et dupliqué en raid.
On va finir par vraiment ne plus avoir de CD :-/
Donc, direction la partie disques du magasin.
La fille qui s?occupe de la section disques me dit que l?album de Of Monsters est sold out (!).
(au passage, la couverture de l?album islandais n?est pas la même que celle que j?ai vue en Belgique?)
Je retourne donc scruter le rayon disque, à la recherche de toute chose écoutable.
Toujours prêt à penser du bien de mes contemporains, je m?offusque légèrement de ce touriste francophone qui parle en français à la fille aux disques. Me remémorant sans doute à ce moment cette demi-furie qui, l?année passée, passait ses nerfs sur une pauvre employée de grand magasin à Egilstaddir, en vociférant en français que c?était un monde de ne pas pouvoir lui dire où il y avait des chips au sel dans ce magasin.
C?est vrai quoi, s?adresser comme ça, dans SA langue, au natif du cru qui aurait le bon goût de ne pas pousser l?outrecuidance jusqu?à ne pas comprendre.
Oui, bon, c?est vrai, je parle en anglais aux Islandais.
Oui mais, euh, c?est pas la même chose, d?abord.
Si je vous le dis
Bref, je devais être dans une de ces réflexions amusantes quand je me rends compte que la fille des disques????. parle français, en fait.
(pan dans la gueule, mauvaise langue !)
N?ayant aucun honneur, je me précipite vers la dame pour lui casser les pieds avec mes questions sur le rap islandais (j?ai mes marottes).
En français, bien sûr
Bon, elle avait un peu l?expression de quelqu?un qui se dit « zut, encore un Français qui va me parler français ». Et moi qui lui pose des questions sur le rap islandais. Invariablement, quand je pose la question, j?ai l?impression que je parle une langue inconnue. Et ma victime de se précipiter vers une collègue pour savoir quoi répondre à cet énergumène même pas capable de parler anglais comme tout le monde.
Visiblement le rap n?a jamais été très populaire ici.
D?ailleurs, je n?ai jamais trouvé qu?un seul cd de rap.
Toi aussi améliore tes connaissance de la sphère musicale islandaise afin de briller en société (même si, je vous l?accorde, c?est difficile à placer dans une conversation, et puis, il faut bien être honnête, tout le monde s?en fout).
https://www.youtube.com/watch?v=xsUHuuvpvsQ
(en voyant le clip, je me demande bien qu?elles peuvent être les paroles, tiens? n?y comprenant rien, si ça se trouve, ça raconte des trucs avec lesquels je ne suis pas du tout d?accord).
Le Blaz Roca en question a fait un duo avec Sykur, au fait.
Avec tout ça, je vous tiens la jambe avec mes considérations vaguement islandaises et il est déjà temps de quitter Akureyri. Et j?ai quand même encore un peu de route à faire pour aller planter mes pneus à Dalvik, au nord.
Les paysages sont magnifiques, comme d?habitude.
Et Titine aussi
J?arriverai à Dalvik vers 20h. C?est le camping de la piscine. En fait Dalvik c?est une mini bourgade qui sert de point de départ pour Grimsey. Il y a quelques maisons, c?est quand même un peu urbanisé, mais il y a surtout un grand hôtel et une méga piscine, où j?irai chercher mon ticket pour la nuit.
You sleep in the car ? me dit le mec de la réception, mi étonné, mi amusé
Y sait pas que c?est Titine, évidemment.
Evidemment.
Le camping de la piscine de Dalvik n?a rien de super charmant, il est semi-urbain et un peu encaissé.
Mais il est grand.
(oui, je dois être dans ma journée « je fais des photos depuis le kot à douches ».)
Et la vue est sympa, vers les montagnes.
Petit souper équilibré à base de salade de thon en boîte, de saucisson, de banane et de sticks apéritifs alsaciens. Mettez ça dans l?ordre que vous voulez, je n?ai aucun tabou quant aux mélanges
Bon allez, vaisselle, douche et dodo. Il est 22h, et j?ai sommeil.
Je fais bien de traîner un peu, car je vois que maintenant la porte de derrière du F&C est ouverte.
Je vais leur demander s?ils vont ouvrir. Ah non, pas de bol, là, ils ferment. Ils sont ouverts entre 11 et 17 en semaine et de 12 à minuit (ou plus si affinités) le WE.
Crotte.
Tant pis, je repasse chez Eydmunsson, à la recherche de la section disques. Car ma deuxième passion après la bouffe et les voitures, c?est la musique (oui je sais, ça fait plus que deux, mais j?ai jamais été bon en maths).
Pas de bol, la section musique où j?avais, naguère, interloqué le vendeur avec ma recherche de rap islandais, n?est plus. C?est devenu un étage où l?on vend du matériel de bureau. Caramba de crotte de bique, où vais-je m?adonner aux succulents plaisirs auditifs tant désirés ?
3 m plus loin, en fait, dans le fond du magasin, où ont été rassemblés les disques.
Je ne sais pas si c?est, comme chez nous, par désaffection du disque, mais ça me désole. Autant je transforme mes CD en fichiers numériques par facilité, autant je reste excessivement attaché au support physique. La musique via son smartphone et Spotify, c?est pratique, mais au risque de paraître vieux con, un support physique, ça a son charme (et ça rassure mon côté blbliothéquaire
). Puis j?ai pas confiance dans le dématérialisé, même dopé au cloud et dupliqué en raid.On va finir par vraiment ne plus avoir de CD :-/
Donc, direction la partie disques du magasin.
La fille qui s?occupe de la section disques me dit que l?album de Of Monsters est sold out (!).
(au passage, la couverture de l?album islandais n?est pas la même que celle que j?ai vue en Belgique?)
Je retourne donc scruter le rayon disque, à la recherche de toute chose écoutable.
Toujours prêt à penser du bien de mes contemporains, je m?offusque légèrement de ce touriste francophone qui parle en français à la fille aux disques. Me remémorant sans doute à ce moment cette demi-furie qui, l?année passée, passait ses nerfs sur une pauvre employée de grand magasin à Egilstaddir, en vociférant en français que c?était un monde de ne pas pouvoir lui dire où il y avait des chips au sel dans ce magasin.
C?est vrai quoi, s?adresser comme ça, dans SA langue, au natif du cru qui aurait le bon goût de ne pas pousser l?outrecuidance jusqu?à ne pas comprendre.
Oui, bon, c?est vrai, je parle en anglais aux Islandais.
Oui mais, euh, c?est pas la même chose, d?abord.
Si je vous le dis
Bref, je devais être dans une de ces réflexions amusantes quand je me rends compte que la fille des disques????. parle français, en fait.
(pan dans la gueule, mauvaise langue !)
N?ayant aucun honneur, je me précipite vers la dame pour lui casser les pieds avec mes questions sur le rap islandais (j?ai mes marottes).
En français, bien sûr
Bon, elle avait un peu l?expression de quelqu?un qui se dit « zut, encore un Français qui va me parler français ». Et moi qui lui pose des questions sur le rap islandais. Invariablement, quand je pose la question, j?ai l?impression que je parle une langue inconnue. Et ma victime de se précipiter vers une collègue pour savoir quoi répondre à cet énergumène même pas capable de parler anglais comme tout le monde.
Visiblement le rap n?a jamais été très populaire ici.
D?ailleurs, je n?ai jamais trouvé qu?un seul cd de rap.
Toi aussi améliore tes connaissance de la sphère musicale islandaise afin de briller en société (même si, je vous l?accorde, c?est difficile à placer dans une conversation, et puis, il faut bien être honnête, tout le monde s?en fout).
https://www.youtube.com/watch?v=xsUHuuvpvsQ
(en voyant le clip, je me demande bien qu?elles peuvent être les paroles, tiens? n?y comprenant rien, si ça se trouve, ça raconte des trucs avec lesquels je ne suis pas du tout d?accord).
Le Blaz Roca en question a fait un duo avec Sykur, au fait.
Avec tout ça, je vous tiens la jambe avec mes considérations vaguement islandaises et il est déjà temps de quitter Akureyri. Et j?ai quand même encore un peu de route à faire pour aller planter mes pneus à Dalvik, au nord.
Les paysages sont magnifiques, comme d?habitude.
Et Titine aussi
J?arriverai à Dalvik vers 20h. C?est le camping de la piscine. En fait Dalvik c?est une mini bourgade qui sert de point de départ pour Grimsey. Il y a quelques maisons, c?est quand même un peu urbanisé, mais il y a surtout un grand hôtel et une méga piscine, où j?irai chercher mon ticket pour la nuit.
You sleep in the car ? me dit le mec de la réception, mi étonné, mi amusé
Y sait pas que c?est Titine, évidemment.
Evidemment.
Le camping de la piscine de Dalvik n?a rien de super charmant, il est semi-urbain et un peu encaissé.
Mais il est grand.
(oui, je dois être dans ma journée « je fais des photos depuis le kot à douches ».)
Et la vue est sympa, vers les montagnes.
Petit souper équilibré à base de salade de thon en boîte, de saucisson, de banane et de sticks apéritifs alsaciens. Mettez ça dans l?ordre que vous voulez, je n?ai aucun tabou quant aux mélanges
Bon allez, vaisselle, douche et dodo. Il est 22h, et j?ai sommeil.
Jour 8 à Kálfaströnd
Bonjour Bifidusse,
Toujours aussi savoureux à lire tes récits de voyage, merci !
Nous nous sommes ratés de peu à Mývatn : le matin du 16 juillet (ton jour 8 si j'ai bien suivi depuis le départ) j'étais aussi à Höfði et Kálfaströnd, avec des amis, on est arrivés à 11h. On avait hésité à passer la nuit dans le même camping que toi pour choisir celui au nord du bourg. J'aurais sûrement reconnu Titine.
Ton "pluvier" à Kálfaströnd a une bonne tête de grive mauvis ; sinon tu as vu juste avec les garrots (d'Islande), c'est vrai que la forme de leur tête est particulière.
Yann
Toujours aussi savoureux à lire tes récits de voyage, merci !
Nous nous sommes ratés de peu à Mývatn : le matin du 16 juillet (ton jour 8 si j'ai bien suivi depuis le départ) j'étais aussi à Höfði et Kálfaströnd, avec des amis, on est arrivés à 11h. On avait hésité à passer la nuit dans le même camping que toi pour choisir celui au nord du bourg. J'aurais sûrement reconnu Titine.
Ton "pluvier" à Kálfaströnd a une bonne tête de grive mauvis ; sinon tu as vu juste avec les garrots (d'Islande), c'est vrai que la forme de leur tête est particulière.
Yann
Ah ... Godafoss ... Akureyri .... Que j'ai hâte de m'y retrouver .... J'ADOOOOORE !
Quant à l'achat de CD d'artistes islandais, rien ne vaut le magasin de la Skólavörðustígur à Reykjavik.
D?ailleurs cette année bien que débarquant à Seyðisfjörður, je m'empresserais de rejoindre ce petit magasin au patron si sympa,
afin de continuer le voyage avec l'accompagnement musical adéquate (Non Bifidusse, je n'ai pas parlé de Sheila ... !)
Ok je sors ...
Quant à l'achat de CD d'artistes islandais, rien ne vaut le magasin de la Skólavörðustígur à Reykjavik.
D?ailleurs cette année bien que débarquant à Seyðisfjörður, je m'empresserais de rejoindre ce petit magasin au patron si sympa,
afin de continuer le voyage avec l'accompagnement musical adéquate (Non Bifidusse, je n'ai pas parlé de Sheila ...
!)Ok je sors ...
Re: Jour 8 à Kálfaströnd
Merci YannHimbrimi a écrit :Bonjour Bifidusse,
Toujours aussi savoureux à lire tes récits de voyage, merci !
Nous nous sommes ratés de peu à Mývatn : le matin du 16 juillet (ton jour 8 si j'ai bien suivi depuis le départ) j'étais aussi à Höfði et Kálfaströnd, avec des amis, on est arrivés à 11h. On avait hésité à passer la nuit dans le même camping que toi pour choisir celui au nord du bourg. J'aurais sûrement reconnu Titine.
Ton "pluvier" à Kálfaströnd a une bonne tête de grive mauvis ; sinon tu as vu juste avec les garrots (d'Islande), c'est vrai que la forme de leur tête est particulière.
Yann
On s'est effectivement raté de peu, puisque j'ai quitté Kalfaströnd vers 12h. Si ça se trouve je vous ai même vus (et je ne me souviens pas avoir médit sur qui que ce soit, ouf
).Tu as toujours ton TP3 ?
Sinon pour le Gris mauvis, c'est vrai que ça y ressemble. Je ne l'avais pas repéré sur le plateau indicateur.
Tiens, j'y pense, je me demande si je n'avais pas rapporté un bouquin sur les oiseaux, à mon père, l'année passée. Je lui demanderai.
Un voyage orienté ornitho, ça doit être sympa quand même...
(tiens, marrant, ornitho vient du grec et avis, du latin. On a donc l'ornithologie et l'aviculture, tous les deux parlent d'oiseaux mais la racine est différente. Gag.)
(arrête, t'es pas dans ton compte-rendu là, cesse de faire l'intéressant)
(d'accord, d'accord...)
Misère !modestine a écrit :Ah ... Godafoss ... Akureyri .... Que j'ai hâte de m'y retrouver .... J'ADOOOOORE !
Quant à l'achat de CD d'artistes islandais, rien ne vaut le magasin de la Skólavörðustígur à Reykjavik.
D?ailleurs cette année bien que débarquant à Seyðisfjörður, je m'empresserais de rejoindre ce petit magasin au patron si sympa,
afin de continuer le voyage avec l'accompagnement musical adéquate (Non Bifidusse, je n'ai pas parlé de Sheila ...
Ok je sors ...
Modestine !
J'ai "jolie petite Sheila" en tête, maintenant...
(mouyou, j'ai dû un peu chercher pour la référence... ça me disait qqch mais pas foutu de retomber dessus sans Google)
Dis, il faudra nous mettre des photos hein quand tu reviendras
Sisi
Tu parles de 12 Tonar ? Je ne sais jamais laquelle est laquelle, dans les deux rues commerçantes. J'aime aussi beaucoup le magasin de celui qui lança les Sugarcubes.
Bon bon, je regarde.
(..)
C'est ça : 12 Tonar est sur Skolavörstigur (dites, vous qui mettez les bons accents sur les mots, vous connaissez tous les raccourcis claviers ou bien vous avez un clavier spécial France-Islande ?).
L'autre dont je parle, celui qui a lancé les Sugarcubes, c'est Smekkleysa SM/Bad Taste SM - http://www.myspace.com/smekkleysa, sur Laugavegur. Leur site ne marche cependant plus, j'espère qu'ils existent toujours...
JoliepetiteSheila, JoliepetiteSheila, lalalala tes jolis yeux...
JoliepetiteSheila, JoliepetiteSheila, lalalalalalalalalaaa
(grumpf)
Re: Jour 8 à Kálfaströnd
C'est un Iveco ; le TP3 était à mes parents, ils l'ont revendu il y a longtemps déjà. On était garés côté Höfði donc tu ne pouvais pas voir depuis le sentier de Kálfaströnd.Bifidusse a écrit :Tu as toujours ton TP3 ?
L'été dernier j'ai aussi raté David d'une heure au plus, à Langisjór.
Yann
Re: Jour 8 à Kálfaströnd
C'est incroyable que dans un pays si vaste, on se croise de si prèsHimbrimi a écrit :C'est un Iveco ; le TP3 était à mes parents, ils l'ont revendu il y a longtemps déjà. On était garés côté Höfði donc tu ne pouvais pas voir depuis le sentier de Kálfaströnd.Bifidusse a écrit :Tu as toujours ton TP3 ?
L'été dernier j'ai aussi raté David d'une heure au plus, à Langisjór.
Yann
Tu me diras, le nombre de routes n'est pas si étendu, finalement.
En même temps je ne sais pas si j'aurais osé aller vous déranger, comme ça, en vacances.
Le Daily, j'avais un peu regardé ça avant de craquer pour Titine.
Je pense que c'est l'arme ultime, ces petits camions. Reste la conso, qui m'a toujours un peu freiné (et le prix d'achat, Titine étant imbattable sur ce point).